| | | Qui est là ? - Kaylight |  |
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Alex H. Cooper
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 |  Sujet: Qui est là ? - Kaylight  Mar 24 Mar - 22:16 | |
| Ouf, ma éniéme journée de tournage vient de finir et je suis complétement crevée. Je pense qu'un bon bain chaud, un repas made in Mac Donald et un bon DVD devront bien faire l'affaire. Il est maintenant 10.00 pm, et je n'étais pas prête de me coucher. Comme je l'ai dis précédement, en sortant du boulot, je suis passée dans l'un des nombreux fast-food de ce pays et je me suis dirigée vers ma voiture avec mon plat à emporter. Sur la route et à mon plus grand déséspoir, j'ai eu la chance de croiser ses maudits paparazzi. Vive moi u__u Non, plus serieusement, les ayant semer ( et ouais je suis la meilleure, the best of the best XD ), j'ai pu ENFIN renter chez moi et ce n'était, d'ailleurs, pas trop tôt.
Arrivée devant la porte de mon appartment, je pris mes clés et lorsque je voulu les utiliser, je me suis rendu compte que la porte était déjà ouverte. Généralement, je la ferme toujours correctement autrement dit à double tour pour éviter l'intrusion des gens mais surtout de ces vautours aussi communément appellé, journaliste-de-la-presse-à-scandale. M'enfin, apparament, ma technique ne marche pas comme je le voulais car quelqu'un est bien entrer.
Je décida, moi, aussi, de faire un pas dans MA maison. J'entra et pris la batte de base-ball qui se trouvait prés de la porte d'entrée. De nos jours, on est jamais trop prudent ! En même temps, je composa le 911 avec mon cellulaire mais je raccrocha avant même que la police ai pu dire un mot. Je vis une silhouette sur le canapé. Je commença à courrir en brandissant ma batte, et, maladroite et boulet comme je suis, je me pris les pieds dans le tapis et m'affala devant mon cambrioleur qui n'était autre que ma meilleure amie, Kaylight.
« Ouch ... » dis-je en gémissant. | |
|  | | Kaylight S. Masen
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| | Sujet: Re: Qui est là ? - Kaylight Mar 24 Mar - 23:57 | |
| C’était la fin d’après midi, un samedi, plus précisément. N’étant pas très à l’aise à passer mes journées chez moi en la compagnie peu charmante et chaleureuse de mon père, j’avais attrapé mon skate, et avait filé par ma sortie personnelle : les escaliers de secours, auxquels je pouvais accéder par la fenêtre de ma chambre. Alex étant en tournage, j’avais flâné en ville, mon antique MP3 en route, j’en profitais ainsi pour écouter l’album de Katy Perry, celui de ma BFF, ou encore des Connors Brothers. Oui, mon antiquité avait un minimum de mémoire, tout de même. Lorsque le jour commença à très légèrement s’assombrir, je me dis qu’il faudrait peut être que je rentre. Je roulais donc sur la planche, slalomant entre les passant, jusqu’au bas de mon immeuble, et, plus précisément des escaliers de secours. Habitant au troisième étage, je les grimpais tranquillement, et une fois arrivée auprès de ma fenêtre, y glissais mon skate, puis entrepris de me glisser moi-même dans la pièce. Je ne demandais jamais l’autorisation à mon père pour sortir, cela faisait bien longtemps que j’avais cessé de prendre en compte sa soi disante autorité. Et puis, il était toujours trop pleins pour se rendre compte de quoi que ce soit. Néanmoins, ce soir la, aux alentour de 20h, lorsque je me glissais dans ma chambre, je me figeais, me retrouvant face à mon père, qui me fixait, le regard mauvais… C’était son regard « des mauvais jours » dirons nous. Jour mauvais plus pour moi que pour lui… Avant qu’il n’ait esquissé le moindre mouvement, je savais déjà une chose : j’allais morfler.
Une heure plus tard, j’étais assise dans ma chambre, mon père avait piqué une colère pire que toutes celles auxquelles j’avais eu l’occasion d’assister. Et comme d’habitude, c’était moi avait pris. Mais cette fois, ç’avait été pire que les fois précédentes. Totalement terrorisée, j’étais assise sur le sol de ma chambre, trop choquée pour bouger. Je n’avais pas la moindre idée de depuis combien de temps j’étais la, dans cette position, j’avais mal partout, je tremblais de tout mon corps. Mon père s’était déjà montré violent avec moi, ce n’était pas la première fois, mais je crois sincèrement que là, c’était la pire de toute. Des larmes roulaient en silence sur mes joues, je n’osais pas faire un bruit, de peur qu’il ne m’entende et revienne… Mais soudain une idée me traversa l’esprit, comme une décharge électrique : je ne devais pas rester là. Je devais partir, et la première personne à laquelle je pensais pour aller me réfugier, en sécurité, loin de mon père, ce fut ma meilleure amie, Alex. Malgré mon corps encore douloureux, marqué de bleu, et un poignet ainsi qu’une cheville, qui semblaient ne pas avoir vraiment apprécié mon vol plané à travers ma chambre, je me levais, boitillant, tentant d’ignorer la douleur qui traversais ma cheville à chaque pas. Je ne devais pas faire de bruits… Fébrile, je partis à la recherche de la clé que m’avait donnée Alex il y a quelques temps de ça… Ou avais-je bien pu la mettre ? Je la trouvais dans une boite, sur mon bureau.
Attrapant ma veste, mon skate – je serais sûrement plus rapide avec qu’en marchant – je me glissais sans bruit par la fenêtre, j’ignorais à quoi je ressemblait, il ne faisait pas encore nuit dehors, les gens allaient me regarder bizarrement, je devais avoir l’air d’une sauvage mais c’était le cadet de mes soucis : je devais fuir, je ne pourrais plus supporter de vivre sous le même toit que mon père. Une fois les escaliers descendus, j’avais d’ailleurs failli les dévaler autrement que sur mes pieds, ma maladresse combinée à ma cheville douloureuse n’aidant en rien ma descente. Une fois en bas, je mis mon skate sur le sol, et parti en direction de chez Alex, aussi vite que possible. Le soleil se couchait tard sur Los Angeles, et il faisait encore un peu jour lorsque j’arrivais en bas de chez ma meilleure amie. J’empruntais l’ascenseur, malgré ma répulsion envers ces engins, sentant que ma cheville ne supporterait pas les escaliers. Une fois devant l’appartement de ma meilleure amie, je frappais. Comme je m’en doutais, elle n’était pas là, tant pis, je l’attendrais à l’intérieur. C’était la première fois que j’utilisais la clé qu’elle m’avait donnée, en cas de besoin, et la, j’en avais vraiment besoin. J’ouvris donc la porte, et entrais dans l’appartement familier. Je refermais la porte derrière moi, mais ne verrouillais pas, et j’allais ensuite m’installer dans le canapé, maintenant que mon empressement de m’éloigner au plus vite de chez moi était passé, je me retrouvais dans le même état que lorsque j’étais chez moi : terrorisée. Les images de la scène qui s’était passée avec mon père revenaient, par flash, défiler devant mes yeux, ses paroles résonnaient dans ma tête avec autant de réalisme que 2h plus tôt… Je me remis à trembler comme une feuille, sursautant au moindre bruit. Je défis, avec difficultés, mes lacets de mes converses de mes doigts tremblants comme une feuille, et mon poignet douloureux – probablement foulé – et enlevais mes chaussures, tentant d’épargner ma cheville douloureuse – sûrement foulée elle aussi. Une fois fais, je me recroquevillais sur moi-même, le regard fixé droit devant moi sur l’écran de télé éteint, repliant mes jambes contre moi, en évitant de poser mon pied droit sur le canapé, histoire de ne pas en rajouter une couche pour ma cheville qui me faisait déjà assez souffrir. Je pris gare à mon poignet lorsque j’entourais mes genoux de mes bras. Les larmes avaient repris leur descente le long de mes joues.
Les minutes passèrent, je restais là, immobile et silencieuse, attendant le retour de ma meilleure amie. Inquiète, elle me poserais des tas de questions probablement, et je ne savais pas encore si j’y répondrais la vérité, ou un mensonge, je n’étais pas en état de réfléchir convenablement. Je n’entendis pas lorsqu’Alex pénétra dans l’appartement, ni même lorsqu’elle s’approcha de moi, me prenant pour une cambrioleuse. Je restais là, le regard fixé sur l’écran noir de la télé, les larmes roulant sur mes joues. Mais soudain, une silhouette passa devant moi, avant de provoquer un bruit sourd contre le tapis, lorsque ma meilleure amie tomba, une batte de base ball roulant sur le sol a quelques mettre d’elle. Je fis un bond sur le canapé, mais parvint à retenir un cri de surprise. Pour le coup, moi qui étais déjà terrorisée me retrouvais à présent avec le cœur battant la chamade.
ALEX : « Ouch ... »
« Alex, ça va ? » Demandai-je d’une vois tremblante. « Tu m’as fichu une de ces trouilles. »
Involontairement, par habitude, je tâchais d’agir normalement, comme si la seule raison qui me poussait à me trouver là était d’avoir voulu surprendre ma meilleure amie, et non pas d’avoir voulu fuir mon père. | |
| | | | Alex H. Cooper
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| | Sujet: Re: Qui est là ? - Kaylight Mer 25 Mar - 18:14 | |
| Okay d’accord, je ne comprends pas tout là. Qu’es ce que Kaylight vient faire chez moi si tard. Généralement, elle m’appelle ou m’envoie un petit sms mais là, rien du tout. De plus, je venais de lui prouver que ma maladresse est toujours existante. Ce qui est plutôt marrant par moment. Bref, toujours à terre, la tête face contre terre, je me retournai pour la voir. J’avais un joli sourire aux lèvres avant de pouffer de rire. Il est vrai que le ridicule ne tue pas et ayant l’habitude de me foutre quotidiennement la honte, je ne pense même plus à en faire une histoire d’état. Bref, je me relevai et la regardai.
KAYLIGHT : « Alex, ça va ? »
« Super comme d’hab ! » lui répondis-je en me recoiffant vite fait. Enfin, juste histoire de passer ma main dans mes cheveux pour enlever ceux qui étaient devant mon visage.
KAYLIGHT : « Tu m’as fichu une de ces trouilles. »
« Et toi alors ! Tu crois quoi ? Que je rentre tous les jours chez moi avec une batte de base ball ? » lui dis-je avec humour.
N’empêche je trouve que ça serai trop drôle. « Alex H. Cooper ne se sent pas en sécurité, même chez elle ! » et j’y répondrai tout simplement « Bah normal, avec tous ses paparazzi ! Je me suis même entrainé au karaté pour jolies filles. Kyyaa. » Et y aurai Kaylight derrière moi qui serait morte de rire. Enfin, avec nous, c’est toujours comme ça. Et généralement, même les journalistes ne nous résistent pas longtemps et finissent aussi rouge tomate que nous.
Après ce petit aparté et moi, toujours en mode follasse qui rigole comme une bécasse. Je me suis assise à côté d’elle sur le canapé.
« Quoi de neuf ? » lui demandais-je mais mon sourire de joie commença à s’estompé lorsque je vis l’état de ses joues, bras et d’à peu prés tout son corps. Elle avait des hématomes partout ce qui n’était, bien entendu, pas très joli, joli à voir. Je la regardai et bien entendu j’avais retrouvé mon sérieux.
« Alors maintenant tu vas m’expliqué ce qui s’est passé ! C’est Ashley et sa bande qui t’on défiguré comme ça ? »
Je ne comprenais plus rien. Comment pouvait-on faire ça à quelqu’un ? Comment pouvait-on faire ça à Kaylight ? Même si pas beaucoup de personnes lui mène la vie dure ce n’est pas une raison. Cette fille est la douceur et la gentillesse incarnée. Une personne qui compte beaucoup à mes yeux et dont je n’accepterai pas qu’on lui fasse du mal. | |
| | | | Kaylight S. Masen
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| | Sujet: Re: Qui est là ? - Kaylight Mer 25 Mar - 20:29 | |
| Le ridicule n’a jamais tué personne, et j’aurais été la première à me marrer si je n’avais pas eu d’autres tracas en tête. Des soucis assez perturbant, comme des images de votre père en train de vous frapper, par exemple. Ca a quand même de quoi perturber non ? Enfin, je dois tout de même reconnaître qu’Alex était risible, les paparazzi auraient payé chez pour avoir l’occasion de voir ça, moi j’avais régulièrement droit au spectacle. Je pouvais me permettre de rire d’elle car je ne valais guère mieux.
ALEX : « Et toi alors ! Tu crois quoi ? Que je rentre tous les jours chez moi avec une batte de base ball ? »
« Ben on sait jamais, avec les paparazzi, tu pourrais prendre tes précautions. » Répondis-je avec un haussement d’épaule en voyant ma meilleure amie remettre ses cheveux en arrière afin d’y voir plus clair.
Oui, je sais, quel enthousiasme dans ma conversation, c’est impressionnant ! Que voulez-vous, on fait ce qu’on peut, mais j’étais comme je l’ai dit légèrement perturbée, à la ramasse, choquée… Et également occupée à me demander comment j’allais bien pouvoir dire ça à Alex. Ce n’est pas le genre de choses qui est facile à dire, même à sa meilleure amie, raison pour laquelle je ne lui avais encore jamais dis. Le contraste entre son attitude de folle furieuse, qui rigole de tout et de rien, et la mienne, de dépressive, en quelque sorte, était flagrante. C’est avec entrain d’Alex vint s’asseoir à côté de moi sur le canapé, me posant la question fatidique : Quoi de neuf ? « Oh, euh, des bleus, je les ai pas encore comptés, tu m’aide ? » Non, mauvaise réponse. Que répondre ? J’étais tellement accablé par ce qui m’était arrivé ces dernières heures que j’en oubliais les choses plus heureuses qui m’étaient arrivées ces derniers jours, et dont je n’avais pas encore fait part à Alex.
De toute évidence, elle n’avait pas encore remarqué les hématomes qui recouvraient mon corps, car lorsque enfin, elle leva son regard vers moi, son sourire s’affaissa, et elle me dévisagea, de toute évidence choquée. Qui l’en blâmerait ? Je ne savais pas de quoi j’avais l’air, mais je devais faire peur, de plus, mes joues étaient trempées de larmes, qui continuaient de ruisseler, les unes après les autres, en silence. Alex, qui était assise juste à côté de moi, me demanda finalement, avec sérieux, cette fois ci.
ALEX : « Alors maintenant tu vas m’expliqué ce qui s’est passé ! C’est Ashley et sa bande qui t’on défiguré comme ça ? »
« Nan… Nan, c’est pas elles. » Dis-je d’une voix tremblante.
J’aurais préféré, ça m’aurait évité de me retrouver SDF à 16 ans. Il était hors de question que je retourne vivre chez mon père, inenvisageable. Mieux valait encore aller vivre dans une poubelle au milieu des peaux de banane, avec un carton en guise de lit. Non, si ç’avait été Ashley qui m’avait fait ça, j’aurais pu aller me plaindre, au lycée, à la police… pour mon père, c’était hors de question. Il était certes une pourriture, mais si on m’enlevais de sa garde, j’allais me retrouver en famille d’accueil Dieu sait ou. J’aurais pu essayer de mentir, mais Alex ne serait pas dupe, même si je lui sortais l’excuse probable du « Je suis tombée dans les escaliers. » Je décidais donc de lui dire la vérité.
« C’est… C’est mon père. Il avait trop bu et… Et… »
Ma voix s'étrangla. Les mots ne voulaient pas sortir. De toute façon, à voir ma tête, Alex devait bien deviner ce qui se situais dans ma phrase après le « et… » Elle n’était pas stupide. Elle était déjà au courant que mon père était alcoolique, mais pas qu’il me frappait. Je n’avais jamais pu me résoudre à lui avouer, mais maintenant, je devais en parler à quelqu’un, je n’en pouvais plus, je ne pouvait plus supporter cette situation, et à qui d’autre qu’à Alex pouvais-je me confier ? Assise, les larmes roulant toujours sur mes joues, et tremblant de tout mon corps, maintenant mon poignet foulé contre moi, endroit ou il ne risquait pas de prendre un quelconque choc maladroit de ma part. J’attendais la réaction d’Alex, que j’imaginais déjà bien. Je la connaissais par cœur. 11ans d’amitié, ça rapproche, et sachant qu’elle était en gros ma seule amie…
« Alex, je veux pas retourner là-bas... » Ajoutai-je d'une voix tremblante en levant mon regard vers ma meilleure amie.
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| | | | Alex H. Cooper
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| | Sujet: Re: Qui est là ? - Kaylight Jeu 9 Avr - 17:52 | |
| Niveau, je ne regarde pas où je mets mes pieds, je suis la meilleure, y peut pas avoir mieux que moi, quoique, Kaylight peut bien me rattraper, nous ne sommes pas meilleures amies pour rien. J’avais atterris sur le tapis, et, comme à mon habitude, ne rangeant jamais mes affaires et il y avait la télécommande de ma chaine stéréo. Mon iPod était branché dessus et il se mit en marche. Et maintenant, chez moi résonnait les paroles de « Please be mine » des Connors Brothers. Je dois avouer que j’adore cette chanson, elle est tout simplement magnifique.
IPOD : « I can’t stop the rain from falling
Can’t stop my heart from calling you
It’s calling you … »
Okay, cette situation était des plus étranges. Je parle de la partie chanson à l’eau de rose. Ils l’avaient écrit juste avant que moi et Kyllian sortions ensemble et il m’avait avoué que c’était pour moi qu’il l’avait composé. Et maintenant, c’est l’une des chansons qui tourne le plus dans mon lecteur mp3. La confirmation est sur la page Itunes, 68 fois d’écoutes ! Faut quand même avouer qu’elle est magnifique.
IPOD : « I’ll be there forever
You will see that is better
All our hopes and our dreams will come true […] please be mine … »
Je regardai Kaylight et lui adressa un grand sourire d'embarassement qui quant à elle était plutôt morte de rire.
KAYLIGHT : « Ben on sait jamais, avec les paparazzi tu pourrais prendre tes précautions. »
« Oui bah non. Je ferme toujours la porte alors je ne vois pas pourquoi un paparazzo viendrai chez moi. Enfin, ce serai complètement débile … quoique si y en avait eu un maintenant, il tiendra le scoop du siècle et aurai pu s’offrir le nouveau gigaphone. »
Lorsque j’eu dis cette phrase je ne pu m’empêché d’exploser de rire. Ca remonte à environ deux mois, dans un épisode d’Alex Jones. Alex voulait tellement avoir un gigaphone que bien entendu, elle se prit, enfin, Jenny prit la photo, et elles la donnèrent à une agence de paparazzi … bref, que d’aventures pour nos deux héroïnes !
Après ce petit aparté, je m’assis à côté de ma meilleure amie et je vis toutes ces hématomes qu’elle avait sur le bras, de plus, elle pleura, ou du moins, elle venait de le faire vu que son visage était trempé et que ces yeux étaient tous rouges. Pas très jolie à voir. Je venais de lui poser une question pour savoir qui lui avait fait ça.
KAYLIGHT : « Nan, nan c’est pas elle … »
Pas elle ? Mais franchement qui pourrai faire ça à quelqu’un ? Et surtout à Kaylight, elle n’embête jamais personne, elle est la plus discrète possible. Bien entendu, la colère commença à monter en moi, et j’allais bientôt explosé. On ne touche pas à Kaylight, on ne touche pas à ma meilleure amie.
KAYLIGHT : « C’est mon père, il avait trop bu et … et … »
Voilà, c’est bon, je viens d’imploser. Comment un père pouvait faire ça à sa propre fille ? Okay, je savais pour ces problèmes avec l’alcool mais je ne pensais pas que ça irai aussi loin. Il eu une minute de silence. Moi essayant de digérer ce que je venais d’entendre et Kaylight pour le fait d’avoir eu le courage de me le dire. De toutes manières, elle me l’aurai dit, je ne l’aurai pas laissé partir sans avoir d’explication. Elle décida de briser le silence.
KAYLIGHT : « Alex, je ne veux pas retourner là-bas … »
« Ne t’inquiète pas, tu peux rester ici autant que tu veux. Je ne te laisserai jamais tomber. T’entend, jamais ! »
J’avais bien accentué le jamais. Je la pris contre moi et la serra dans mes bras.
« Tout va bien ce passer, t’es en sécurité ici » | |
| | | | Kaylight S. Masen
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| | Sujet: Re: Qui est là ? - Kaylight Ven 10 Avr - 0:29 | |
| La musique – une magnifique chanson, que je connaissais sur le bout des doigts au chant comme à la guitare, soit dit en passant – s’était allumée pendant la chute de Alex. « Please be Mine » des Connors Brothers résonnait à présent dans l’appartement. J’adorais cette chanson, et je savais d’ailleurs qu’elle avait été composée par Kyllian pour Alex, avant qu’ils ne sortent ensemble. Jolie attention, très agréable, n’est-ce pas ? Qui n’aimerais pas qu’on lui compose une chanson d’amour ?! Pas moi en tout cas ! Surtout que le garçon sur lequel je craquais – et qui par bonheur, craquait sur moi aussi, aussi incroyable que ça soit – était le même qui avait écrit et composé Please be mine pour ma meilleure amie… ça ne se fait pas de piquer les ex de sa meilleure amie, je suis d’accord, mais que voulez vous, je n’avais pas choisi de tomber amoureuse de Kyllian Connors. Je n’y pouvais rien si dans mon esprit, il était le prince charmant, le garçon parfait. Ca fait un peu fleur bleue, mais qui a dit que je ne l’étais pas ? Enfin, bref, pour le moment, j’avais des choses bien moins joyeuses à l’esprit.
Je venais donc d’annoncer à Alex que ce n’étaient pas mes mean girls attitrées du lycée qui m’avaient fait ça, mais mon père. Je me demande si ce statut pourrait encore lui être attribué d’ailleurs, car aucun père digne de ce nom ne ferait ça à sa fille. Alex paru choquée, et révoltée par mon annonce, elle avait de quoi. Cela faisait un moment que ça durait, mais je ne lui en avait jamais parlé, aujourd’hui avait été la fois de trop, je ne pouvais plus supporter ça un jour de plus, j’en avais assez de cet homme qui passait son malheur et sa colère sur moi, comme si j’étais la source de tous ses problèmes. Comme si j’avais souhaité que ma mère meure aux suites de son accouchement.
ALEX : « Ne t’inquiète pas, tu peux rester ici autant que tu veux. Je ne te laisserai jamais tomber. T’entends, jamais ! »
Sur ces mots, Alex me pris dans ses bras et me serra contre elle. Je fermais les yeux.
Je le savais. Je savais qu’elle ne me laisserait jamais tomber. Elle ne l’avais jamais fais jusqu’à présent, et cela faisait un petit moment que ça durait. J’avais confiance en Alex, c’était une des seules personnes en qui j’avais une confiance totalement aveugle. Ce n’était pas un hasard si je m’étais précipitée chez elle, traversant Los Angeles de mon quartier jusqu’au sien sur mon skate, avec ma cheville probablement foulée. Chez qui d’autre pouvais-je bien me rendre de toute façon hein ? Il m’avait été logique de me rendre chez elle sur le coup, car je savais qu’elle ne me jugerait pas, qu’elle serait simplement là, et c’est tout ce dont j’avais besoin.
ALEX : « Tout va bien ce passer, t’es en sécurité ici »
« Je sais… » Répondis-je, toujours dans les bras de ma meilleure amie. J’ajoutais, comme toujours, me sentant obligée de m’excuser. « Merci d’être là. Je suis désolée.. » Dis-je, me libérant de son étreinte, pour essuyer mes joues trempées de larmes. « Pour… être venue sans prévenir… Je ne savais pas où aller. »
A la façon dont me regardais Alex, je savais déjà, qu’elle allait me dire que j’étais une idiote. Mais que voulez vous, j’ai toujours l’impression de déranger les gens, peur d’arriver au mauvais endroit au mauvais moment… Il faut toujours que je m’excuse de tout et n’importe quoi. A se demander grâce à qui je suis « bien élevée » parce que personne n‘a vraiment fait ce boulot. | |
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